Mythe, précédé de Gloria
Éditions du passage, 2021
Dans ce recueil cosmogonique et exploratoire à la forme libre, Mykalle Bielinski fait s’entremêler les voix, les chants, construit et déconstruit la narration, et s’inspire des sagesses anciennes pour nous faire méditer sur notre quête contemporaine de sens et sur le mystère de l’existence.
Du livre tibétain des morts (Bardo Thödol) à l’exploréen de Claude Gauvreau, en passant par l’observation des rituels de Mircea Eliade, Mythe précédé de Gloria est un texte syncrétique qui parcourt les époques, les cultures et les langues pour mieux nous ramener à notre propre rapport à la finitude et au cycle de l’existence.
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Ici première - Plus on est de fous plus on lit
On n’est pas dans le réalisme, dans le quotidien ; on est dans l’onirisme.
C’est une œuvre que j’ai adorée ; je n’ai jamais lu ce genre d’œuvre-là avant. Pour moi, c’est une grande œuvre, complètement assumée, et mise de l’avant avec force et candeur, sans jugement, sans malaise, sans retenue. C’est un genre de mantra, l’œuvre dirige littéralement notre respiration.
Steve Gagnon
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Nuit blanche
Ce qui me frappe d'emblée dans le projet de Bielinski, c'est la résonance, le mouvement qu'elle insuffle aux poèmes. Ses mots sont protéiformes, tracent un cercle parfait, puis deviennent un ruban de Moëbius qui étourdit et porte en lui sa propre disparition.
C'est beau dans sa disposition, ça évoque la chute, la perte, la fragilité, mais aussi une forme d'éternité. Quelques pages plus loin, tout éclate. Les textes s'éparpillent comme des confettis, gravitent sur les feuilles. Il y a quelque chose de ludique dans la proposition formelle qui m'oblige à rester aux aguets.
Valérie Forgues
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CISM 89.3 - Art de vivre, vivre d’art
Mykalle explore le commencement des temps ; qu’y avait-il avant soi, avant nous ?
Écrire, ici, c’est défier la mort.
Mykalle nous emmène vers la phase du monde encore invisible à l’origine où l’humanité était faite de récits fabuleux.